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Veuillez noter que les informations fournies dans ces articles sont à titre informatif uniquement et ne doivent pas être utilisées comme substitut à une consultation médicale. Il est primordial de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et des recommandations de traitement adaptées à votre situation individuelle.
La prothèse totale du genou est une intervention chirurgicale qui vise à remplacer l’ensemble de l’articulation du genou par des composants prothétiques. Cela peut être indiqué pour les patients souffrant d’arthrose sévère et invalidante du genou. La prothèse totale du genou peut aider à réduire la douleur, améliorer la mobilité et optimiser la fonction du genou, permettant ainsi aux patients de retrouver une meilleure qualité de vie.
La prothèse fémoro-patellaire est une intervention chirurgicale qui consiste à remplacer la surface articulaire de la rotule (patella) et du fémur avec des composants prothétiques. Cette procédure est généralement indiquée pour les patients souffrant de douleurs invalidantes causées par une usure excessive de la rotule. La prothèse fémoro-patellaire vise à réduire la douleur et à améliorer la fonction du genou. Grâce à cette intervention, les patients peuvent retrouver une meilleure qualité de vie et une plus grande mobilité dans leurs activités quotidiennes.
La prothèse partielle, également connue sous le nom de prothèse unicompartimentale, est une option chirurgicale pour les patients dont seule une partie de l’articulation du genou est touchée par l’arthrose ou d’autres problèmes. Contrairement à la prothèse totale du genou, cette procédure ne remplace qu’une seule partie de l’articulation. La prothèse partielle vise à soulager la douleur, améliorer la fonction et retarder ou éviter la nécessité d’une prothèse totale du genou. Elle offre une récupération plus rapide et une intervention moins invasive par rapport à une prothèse totale.
La reprise de prothèse de genou est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer une prothèse du genou existante et à la remplacer par une nouvelle prothèse. Cette procédure peut être nécessaire en cas de défaillances liées à la prothèse initiale, telles que l’infection, l’usure excessive ou le descellement des composants prothétiques. La reprise de prothèse de genou vise à restaurer la fonction de l’articulation, soulager la douleur et améliorer la qualité de vie des patients.
Les ostéotomies sont des interventions chirurgicales visant à corriger la déformation ou l’alignement d’un (ou deux) os autour du genou. Elles peuvent être recommandées pour les patients souffrant d’arthrose localisée modérée ou d’une déformation du genou à un âge trop précoce pour nécessiter une prothèse totale. Pendant l’ostéotomie, le chirurgien réalise une coupe dans l’os pour le repositionner correctement, puis fixe l’os avec des vis ou des plaques. Cette procédure vise à soulager la douleur, améliorer la fonction du genou et ralentir la progression de l’arthrose. L’ostéotomie peut offrir une option de traitement efficace pour certains patients, en leur permettant de conserver leur articulation naturelle du genou plus longtemps.
La méniscectomie partielle est une procédure chirurgicale au cours de laquelle une partie endommagée ou déchirée du ménisque est enlevée. Le ménisque est un morceau de fibrocartilage en forme de croissant qui agit comme un amortisseur dans l’articulation du genou. Lorsque le ménisque est blessé, cela peut provoquer des douleurs, un gonflement et une limitation de la mobilité (blocages). La méniscectomie partielle vise à soulager les symptômes en éliminant la partie endommagée tout en préservant autant que possible le ménisque sain. Cette intervention se fait par arthroscopie, une technique mini-invasive qui permet une récupération plus rapide.
La suture méniscale est une intervention chirurgicale utilisée pour réparer une déchirure du ménisque dans le genou. Contrairement à la ménisectomie partielle, la suture méniscale vise à préserver autant que possible le ménisque en réparant la déchirure à l’aide de sutures ou d’autres techniques de fixation. Cette procédure est réalisée par arthroscopie. La suture méniscale vise à restaurer l’anatomie et la fonction du ménisque.
La greffe méniscale est une intervention chirurgicale utilisée lorsque la déchirure du ménisque est importante et que la réparation par suture n’est pas possible. Pendant cette procédure, une allogreffe méniscale est utilisée pour remplacer la partie endommagée ou manquante du ménisque. Cette procédure vise à restaurer la fonction du ménisque, soulager la douleur et prévenir la progression de l’arthrose. La greffe méniscale peut nécessiter une période de récupération plus longue que d’autres interventions, mais elle peut offrir une solution efficace pour certains patients.
Le ligament croisé antérieur (LCA) est l’un des ligaments cruciaux du genou qui aide à maintenir sa stabilité. Une déchirure du LCA peut se produire lors de mouvements brusques, de pivots ou de traumatismes sportifs. Les symptômes d’une déchirure du LCA comprennent une douleur, une instabilité du genou et un gonflement. Le traitement peut varier en fonction de l’activité du patient et de la gravité de la déchirure. Il peut inclure une rééducation, des orthèses de genou et, dans certains cas, une intervention chirurgicale pour reconstruire le ligament. La reconstruction du ligament croisé antérieur vise à restaurer la fonction du ligament.
Le ligament croisé postérieur (LCP) est un ligament important du genou qui assure sa stabilité. Une déchirure du LCP peut se produire en cas de choc direct sur le genou ou de mouvements violents. Les symptômes courants d’une déchirure du LCP comprennent une douleur, un gonflement et une sensation d’instabilité. Le traitement peut varier en fonction de la gravité de la déchirure, allant de la rééducation à la chirurgie de reconstruction du ligament.
Une blessure multiligamentaire du genou se produit lorsque plusieurs ligaments du genou sont déchirés ou endommagés en même temps. Cela peut se produire lors d’accidents graves, de traumatismes sportifs ou d’autres situations traumatiques. Les blessures multiligamentaires du genou sont complexes et nécessitent souvent une intervention chirurgicale pour reconstruire les ligaments déchirés et restaurer la stabilité du genou. Le traitement et la rééducation sont adaptés à chaque individu, en fonction de la gravité et des ligaments affectés.
Les douleurs rotuliennes sont des douleurs ressenties à l’avant du genou. Elles peuvent être causées par une surutilisation, une dysplasie (malformation) de la rotule, des problèmes d’alignement du genou, des lésions du cartilage ou des muscles affaiblis. Le traitement des douleurs de rotule peut comprendre des modifications de l’activité physique, des exercices de renforcement musculaire, des traitements kinésithérapeutiques et, dans certains rares cas, des interventions chirurgicales pour corriger les problèmes sous-jacents.
L’instabilité de la rotule se réfère à une sensation de déboîtement ou de subluxation de la rotule hors de son emplacement normal. Cela peut être dû à une malformation congénitale, à une laxité ligamentaire, à des déséquilibres musculaires ou à des blessures antérieures. Le traitement de l’instabilité de la rotule peut comprendre des exercices de renforcement musculaire, des orthèses de genou, une rééducation, et dans certains cas, une intervention chirurgicale pour stabiliser la rotule et rétablir la fonction normale du genou.
La tendinopathie ou tendinite autour du genou est une condition dans laquelle un tendon dans la région du genou devient enflammé et douloureux. Le tendon le plus couramment touché est le tendon rotulien (tendon situé sous la rotule). La tendinopathie autour du genou peut être causée par une surutilisation, des mouvements répétitifs, des traumatismes ou des déséquilibres musculaires. Le traitement de la tendinopathie du genou peut inclure des mesures conservatrices telles que les médicaments anti-inflammatoires, la kinésithérapie et des exercices de renforcement musculaire spécifiques. Dans les cas plus graves ou persistants, des traitements complémentaires tels que les infiltrations ou la thérapie par ondes de choc peuvent être recommandés. En dernier recours, une solution chirurgicale peut être proposée face à une tendinopathie résistante au traitement conservateur.